Pour calculer le rendement d’un investissement locatif, il convient de tenir compte des loyers encaissés et du prix d’acquisition - c’est le rendement brut - mais aussi du rendement net qui intègre l’impact des revenus tirés de votre investissement locatif sur la feuille d’imposition.
Si l’investissement immobilier consiste à acheter un bien neuf ou ancien pour le mettre en location, certains dispositifs permettent d’aller plus loin en optimisant la pression fiscale de l’investisseur.
Réaliser des travaux dans un logement ancien destiné à la location, permet par exemple de créer du déficit foncieren déduisant notamment le coût des travaux de ses revenus fonciers. Les gros contribuables peuvent avoir intérêt à opter pour le dispositif Malraux ou à financer leur opération via un crédit in fine.
Acheter un appartement neuf et le louer dans le cadre de la loi Pinel (à un loyer mensuel ne devant pas dépasser un plafond fixé par l’État, et à un locataire dont les ressources ne dépassent pas certains montants) ouvre droit à des réductions d’impôts pouvant atteindre 21 % du prix du bien sur une durée de 6 à 12 ans. Les résidences de tourisme, les résidences seniors ou encore les résidences étudiantes permettent de bénéficier, le cas échéant, du statut de loueur en meublé non professionnel.
Attention : il est indispensable de prendre le temps de mettre à plat sa situation patrimoniale et fiscale et de faire le point sur ses objectifs afin de sélectionner l’investissement locatif le plus adapté à sa situation.